Malheureusement, la RDC est également le troisième plus grand pays au monde en termes de pertes de forêts, avec près de 15 millions d’hectares perdus entre 2001 et 2019 (CAFI, 2024). L’une des premières causes de déforestation et de dégradation des forêts est la production de charbon et de bois de chauffage pour la population locale, sans compter l’agriculture itinérante au brûlis.
Les efforts de SAFE se concentreront tout particulièrement sur les écosystèmes forestiers du parc national des Virunga (Nord-Kivu), du parc national Kahuzi-Biega (Sud-Kivu), de la réserve de biosphère Yangambi (Tshopo) et des parcs nationaux de la Salonga Nord et de la Salonga Sud (Tshuapa, Sankuru, Mai-Ndombe).
La République démocratique du Congo (RDC) abrite environ 155 millions d’hectares de forêt tropicale dans le Bassin du Congo, ce qui en fait la deuxième plus grande au monde, représentant environ 10 % des forêts mondiales et 47 % des forêts africaines. La grande diversité des forêts en RDC, qui s’étend des forêts denses aux savanes, favorise une faune et une flore très riches et variées, avec notamment trois espèces de grands singes, dont deux sont endémiques du pays, le gorille des plaines orientales et le bonobo. La RDC est membre de la Convention sur la diversité biologique (CDB) depuis 1994 (Stratégie et plan d’action nationaux de la biodiversité (v. 3)).
Compte tenu de l’immense couvert forestier, la production agricole à grande échelle n’est pas très extensive en RDC. Les petits exploitants (environ 70 % de la population active) produisent pour leurs propres besoins, tandis que seuls quelques produits de base sont destinés à l’exportation, comme le café ou le cacao. Dans le cadre de la stratégie et du plan d’action nationaux de biodiversité de la RDC, il est prévu de réduire l’impact de l’agriculture sur les forêts tout en contribuant activement aux objectifs de sécurité alimentaire du pays et à la volonté de faire du secteur agricole un pilier de la croissance économique de la RDC (Stratégie et plan d’action nationaux de la biodiversité (v. 3)).
La déforestation en RDC est fortement liée à la pauvreté de la population locale, qui utilise principalement le bois des arbres abattus à des fins de chauffage ou agricoles (agriculture itinérante sur brûlis). L’infrastructure du pays combinée à la sécurité instable dans de nombreuses régions fait qu’il est difficile de changer les structures existantes afin de mettre fin à la déforestation.
Le projet SAFE en RDC vise à sensibiliser le secteur public et le secteur privé au RDUE et à son importance pour les futures exportations de la RDC sur le marché de l’UE.
Le projet travaille avec des partenaires publics et privés dans le but de promouvoir des pratiques agricoles durables, réduire la dégradation des forêts et prévenir la déforestation, en particulier autour des écosystèmes forestiers protégés.
Le projet SAFE en RDC vise à sensibiliser le secteur public et le secteur privé au RDUE et à son importance pour les futures exportations de la RDC sur le marché de l’UE.
Le projet travaille avec des partenaires publics et privés dans le but de promouvoir des pratiques agricoles durables, réduire la dégradation des forêts et prévenir la déforestation, en particulier autour des écosystèmes forestiers protégés.
Coopération avec : Virunga Foundation, CIFOR
Les contraintes associées au régime foncier rural et à la légalité de l’accès par les petits exploitants aux terres agricoles sont analysées. À travers des mesures concrètes d’atténuation et de renforcement des capacités, les petits exploitants, en particulier les femmes et les populations indigènes, sont soutenus pour l’accès aux terres.
Des clusters agroalimentaires sont en cours de développement afin de promouvoir les partenariats commerciaux inclusifs entre les petits exploitants et les acheteurs exportant sur le marché de l’UE. Ces partenariats ont pour objectif de renforcer la résilience économique des coopératives de cacao et de café tout en assurant la conformité avec les exigences du RDUE.
Les bonnes pratiques agricoles et post-récolte qui protègent les écosystèmes forestiers tout en maintenant la qualité des produits mis sur le marché sont identifiées. Des modules de formation sont développés afin de former les acteurs des différentes chaînes de valeur aux systèmes de production durable et d’assurer la conformité avec les normes de qualité du RDUE.
L’accès aux services financiers publics et privés pour les coopératives et les entreprises engagées dans la conservation des forêts est facilité. Le projet soutient les efforts pour assurer aux filières cacao, café et caoutchouc le soutien financier nécessaire pour se conformer aux exigences du RDUE.
Écosystème du bassin versant de Kafue (inférieur)
Agriculteurs et groupes de gestion des forêts communautaires
Lampung, Kalimantan Occidental et Sulawesi Central
Les petits exploitants agricoles, le secteur privé et les organisations de la société civile tout au long des chaînes de valeur
Son La, Gia Lai
Petits exploitants agricoles et groupes marginalisés
Réserve de biosphère de Yangambi, Parc National de la Salonga Nord, Parc National de la Salonga Sud, Parc National des Virunga, Parc National de Kahuzi-Biéga
Secteur public et privé
Provinces d’Orellana et Sucumbíos
Petits exploitants agricoles, femmes, peuples autochtones et jeunes
Territoire du Xingu, État du Pará
Familles de producteurs locaux
