Phase 1 & 2 : Sémantique et syntaxe
L’échange de données efficace entre les différentes entités s’appuie sur l’interopérabilité de leurs systèmes. L’interopérabilité sous-entend de multiples composantes telles que la sémantique (ce qui est mesuré), la syntaxe (comment la mesure est effectuée) et la structure (comment les données sont stockées et transmises). L’interopérabilité fait défaut tout particulièrement dans les systèmes agroalimentaires et ceux des chaînes d’approvisionnement. Il en résulte des difficultés considérables en termes de traçabilité des produits et de compensation équitable des producteurs. Les règlements tels que le règlement contre la déforestation de l’Union européenne (RDUE) s’appuient en grande partie sur des données provenant de multiples acteurs, ce qui intensifie encore le besoin d’interopérabilité.
Cet article se penche sur la sémantique et la syntaxe en lien avec la surveillance des forêts. L’approche actuelle de surveillance des forêts repose en grande partie sur la conformité avec le RDUE, une réalité reflétée dans cet article. Ce rapport, au même titre que l’approche collaborative utilisée pour le créer, vise à promouvoir une compréhension partagée de la surveillance des forêts auprès de divers acteurs, tels que les partenaires des chaînes d’approvisionnement (des producteurs aux détaillants) ainsi que des prestataires de services et fournisseurs de données. Ce référentiel pourra également servir aux législateurs et aux autorités mandatés pour l’examen et la vérification des déclarations de diligence raisonnée puisqu’il représente l’aboutissement des réflexions de nombreux experts représentant entre autres les producteurs, commerçants et prestataires de services.
La communauté DIASCA a publié des articles distincts portant sur des thématiques liées aux revenus des agriculteurs et à la traçabilité et explore d’autres thématiques telles que la structure des données, la gouvernance et la propriété.